Chef d’atelier expérimenté : rencontre avec Jean-Philippe Triomphe


Bienvenue dans la 2ème interview métier des Ateliers Agiles ! Aujourd’hui, partez à la rencontrer de Jean-Philippe Triomphe. À 50 ans, Jean-Philippe a vécu de nombreuses expériences professionnelles. Depuis 2 ans, il occupe le poste de chef d’atelier chez Ateliers Agiles. Avec enthousiasme et bonne humeur, Jean-Philippe nous a confié son parcours, sa vision du métier et de son environnement de travail.


Pour commencer, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

« Je vous préviens, ça va être long ! » annonce-t-il en riant.

Dès la première phrase, le ton est donné. Jean-Philippe nous raconte son parcours dans la joie et la bonne humeur. Dynamique, il débute par sa scolarité.

« J’ai fait un Bac F1 puis j’ai poursuivi par un BTS Productique à Saint-Étienne. Ensuite, comme beaucoup à mon époque, je suis parti à l’armée de l’air, à Dijon. Après j’ai enchainé dans l’industrie. »

Jean-Philippe réalise ensuite une synthèse complète de son chemin professionnel.

« J’ai commencé par l’industrie électronique, on faisait des parafoudres. Après, j’ai travaillé dans différentes sociétés de mécanique générale et médicale notamment. J’ai commencé en tant que responsable méthode, puis responsable qualité et je suis repassé en méthode. J’ai été chef d’atelier chez Arestays pendant 10 ans, puis le patron a vendu l’entreprise. Par la suite, j’ai rencontré Jérémy qui avait racheté ASSIS MECA. On a fait connaissance et plus tard, j’ai eu l’opportunité de le rejoindre dans l’entreprise où je suis chef d’atelier depuis 2 ans. »

Avec satisfaction, Jean-Philippe explique qu’il encadre les salariés de MG Faure et ASSIS MECA depuis le rassemblement dans les mêmes locaux. Aujourd’hui, il a une vingtaine de personnes à sa charge.


Racontez-nous votre métier chez Ateliers Agiles

Toujours avec entrain, Jean-Philippe apporte une réponse franche et détaillée.

« Je suis chef d’atelier. Mon rôle est d’encadrer les salariés. Je fais aussi la liaison entre le service commercial et l’atelier. Je fais une partie des devis et pour les plus techniques d’entre eux, je les effectuent en collaboration avec les techniciens. Enfin, je participe également à la planification de l’atelier ainsi qu’à l’approvisionnement matière et la sous-traitance. Chaque technicien gère son contrôle sur sa machine et ensuite, le contrôleur valide les pièces avant expédition. »

Notre chef d’atelier insiste sur sa mission première : « Je fais la liaison entre l’atelier et les chargés d’affaires. Si nécessaire, je vais aussi à la rencontre des clients quand il y a des sujets techniques à aborder. »

Au fil de notre échange, Jean-Philippe dévoile de plus en plus l’intérêt qu’il porte à son métier, riche et varié. « Je fais aussi le lien entre les fournisseurs matières et les achats. »

En toute humilité, avec une certaine réserve, Jean-Philippe se décrit comme « le bras droit de Jérémy. » Loin de s’octroyer tous les mérites, il évoque le travail de ses collaborateurs : « On est tous complémentaires. Si Rym, chargé d’affaires, n’est pas là, je sais faire les commandes d’achat, des bons de livraison. On est tous polyvalents. »

En tant que chef d’atelier, Jean-Philippe se décrit comme un « fou du roi, » un « touche à tout. » Au-delà de la gestion d’hommes et de la relation client, il effectue d’autres missions.

« (…) Quand les machines sont réglées, on passe dessus. La production occupe environ 15% de mon temps. Je fais du débit matière : on coupe des morceaux de matières (de l’acier, de l’inox, de l’aluminium… pour faire des pièces. (…) Je gère aussi les problèmes usuels sur les machines, j’appelle les sous-traitant et les réparateurs. »


Quelle est la journée type d’un chef d’atelier ?

Pour notre chef d’atelier, il n’y a pas de journée type.

« (…) Chaque journée est différente. Le matin, on ne sait jamais ce qui arrive le soir. Il n’y a pas de ligne définie. Il y a des moments types, mais pas de journée type. Par exemple, souvent le matin, on fait de l’expédition au client et le soir, je prépare le boulot des gars pour le lendemain. Ce sont deux moments clés mais le reste, c’est jamais pareil. Parfois, je vais passer une journée entière à faire des devis. Parfois, je vais rester que dans l’atelier ou aller sur site avec Jérémy. »


Jean-Philippe, que préférez-vous dans le métier de chef d’atelier ?

« Ce que j’aime bien, c’est le changement, l’évolution dans la journée« . Avec franchise, il ajoute : « J’aime pas la monotonie ! J’aime toucher à tout, c’est ce qui me motive. Et puis, les journées passent plus vite ! » dit-il en riant.

Enjoué, il exprime tout son plaisir à apprendre quotidiennement.

« Même à 50 ans, je vous assure, j’apprends tous les jours. On apprend tout le temps ici. Et puis, il y a la diversité des missions. Ce que j’aime, c’est que toutes les missions sont reliées entre elles. Je passe du commercial au client puis sur machine. Je vois l’évolution du projet et la plupart du temps, je vois toute la chaine et l’aboutissement. »


« La force des Ateliers Agiles est dans son nom. »

Lorsque nous demandons à Jean-Philippe de nous parler des forces de l’entreprise, sa réponse vient naturellement : « La force des Ateliers Agiles est dans son nom : l’agilité.« 

Il ajoute quelques précisions : « J’aime dire qu’on est spécialisé dans rien mais qu’on sait presque tout faire. L’entreprise touche à tout sans être spécialisée. C’est ce qui nous rend agiles. »

Jean-Philippe mentionne une autre force, également relevée par d’autres collaborateurs : la réactivité.

« On est réactifs. Pour vous donner un exemple concret, un monsieur du BTP vient ce matin et nous a demandé de refaire sa pièce. On part de rien et on fait tout. On s’adapte et se réorganise pour dépanner ce client en urgence. »


Quel(s) élément(s) fait(font) la différence des Ateliers Agiles ?

Pour Jean-Philippe, Jérémy Rochand incarne l’élément différenciant des Ateliers Agiles.

« Ça va le faire sourire s’il sait que j’ai dit ça, mais l’élément différenciant c’est qu’on a un patron humain, compétent et jeune en plus ! » avoue Jean-Philippe en riant. « Je ne l’avais jamais vu ailleurs. C’est un patron honnête et droit dans ses bottes. C’est quelqu’un de très bien, » ajoute-t-il sans hésitation.

Tout au long de l’échange, notre chef d’atelier évoque son dirigeant avec respect et reconnaissance : « Humainement et techniquement, il est très bon. Mais bien souvent, il m’engueule car je prends rarement des vacances. Alors il me met dehors ! Voilà ce qui fait la différence : la direction. »

Jean-Philippe termine ses propos en dressant le portrait d’une personne très entreprenante.

« Au niveau du matériel pour travailler, il n’a pas peur d’investir. On a rentré trois machines, une quatrième arrive prochainement. Il y a du personnel. C’est très rare que des patrons investissent autant. Pourtant, je pense que c’est l’avenir. Il faut évoluer, travailler comme il y a 30 ans ce n’est plus possible. »

Avec un rire communicatif, Jean-Philippe poursuit : « Et puis tous les vendredis, on partage un moment convivial tous ensembles. Tous les midis, on mange tous ensemble, dans la même pièce. On est comme une grande famille. Alors bien sûr, comme dans toutes les familles, c’est pas toujours tout rose. Mais tout le monde s’entraide. » Avec sincérité, Jean-Philippe dévoile son ressenti. « C’est ce qui me plait ici. Une taille humaine, le respect, l’écoute, que ce soit la direction ou les salariés. On s’aide, on s’entraide. On n’est pas qu’un numéro. »

Pour illustrer davantage ses dires, Jean-Philippe avance un exemple concret.

« Un jeune est rentré chez nous il y a 6 mois. Il ne savait pas faire un programme. Du coup, on a appelé un ancien salarié qui était parti en retraite pour l’aider. En 15 minutes, il était là. Il est venu l’aider bénévolement. Je ne pense pas qu’il serait venu s’il n’y avait pas cette valeur humaine dans l’entreprise. »


Y-a-t-il un client qui vous a particulièrement marqué ?

La question est à peine posée que le souvenir de Jean-Philippe refait déjà surface.

« (…) une célèbre entreprise de l’industrie alimentaire nous a appelé un vendredi matin. Elle nous a dit : les pièces, il nous les faut lundi. Jérémy a demandé aux salariés s’ils pouvaient se libérer. Il y en a qui ont répondu « je viens samedi », d’autres « je viens dimanche. » Tout le monde s’est organisé et on a pu rendre les pièces à temps. Le client nous a remercié, par courrier en plus. C’était très valorisant » se souvient Jean-Philippe.


Pour terminer, y-a-t-il des nouveaux projets dans l’entreprise ?

Le rire amusé de notre chef d’atelier retentit à nouveau.

« On fait beaucoup de projets. Ça avance très vite. Il y a des nouvelles personnes, des nouvelles machines. On va même investir dans un nouveau logiciel de planification. C’est une année très chargée. »

Fier des Ateliers Agiles, Jean-Philippe donne le mot de la fin : « C’est une société qui avance et progresse. J’aime pas la routine, donc ça me va très bien. »

Un immense merci à Jean-Philippe pour sa participation, sa bonne humeur et sa spontanéité. Cet échange fait véritablement honneur aux valeurs que prônent les Ateliers Agiles.

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